27
Juil
Nous avons repris pour vous un article de la Dépêche du Midi faisant état du marché depuis le début d’année. Nous nous retrouvons dans cette analyse, mais tenons à nuancer certains points et à rajouter les perspectives pour la rentrée.
– Dynamisme du marché depuis le début janvier, avec une forte demande que nous constatons au sein de notre agence. A noter que certains de nos partenaires du Sia31 ressentent une accalmie depuis le fin du mois de mai.
– Stagnation des prix
– Nous prévoyons une fin d’année plus difficile (attentisme, hausse des taux, négociations plus ardues). Nous conseillons donc aux vendeurs de rester raisonnables sur leur prix.
Voici un extrait de l’article de la Dépêche, que nous avons repris pour vous : Toulouse. Les prix de l’immobilier quartier par quartier
« Plus d’agences à Toulouse
Le nombre d’agences progresse de 20 % alors qu’il baisse d’autant sur le reste de la France. « C’est un signe que le marché est bien reparti depuis 2010 », se réjouit la présidente de la Fnaim 31.
Les prix stagnent
Entre le premier trimestre et le second de 2011, le prix au m² a baissé de 0,3 %. Il est passé de 2791 à 2781€ par m2. Le prix des maisons et villas a, lui, augmenté de 6 % à Toulouse.
A comparer aussi les chiffres des notaires :
– Évolution du Prix moyen au m2 des appartements anciens entre le 1er trimestre 2010 et le 1er trimestre 2011 : 2475€ (+ 7.2%)
– Évolution du Prix moyen de vente des maisons entre le 1er trimestre 2010 et le 1er trimestre 2011 : 250 500e (+4.4%)
Les quartiers qui ont la côte
La Côte Pavée, l’Ormeau et le Busca sont les plus recherchés par les acheteurs. « Nos clients veulent un quartier avec toutes les commodités, proche des transports. Mais, un nouveau critère est particulièrement demandé : la sécurité », explique Emmanuelle Lassalle-Michel. Ceux qui recherchent un appartement privilégient l’hyper-centre. « Bonnefoy et Borderouge sont des quartiers où il y a le plus d’offre. La demande est moins importante donc leurs prix sont attractifs », ajoute Emmanuelle Lassalle-Michel.
Les délais plus courts
Les ventes se concluent plus rapidement que les trois dernières années. « Nous avons des listes d’attente pleines et les délais se raccourcissent », explique la présidente. Pour les ventes de maisons, il faut compter deux ou trois mois. « Fin 2008, rien ne se vendait, le marché était paralysé. Aujourd’hui, on vend plus vite ».
Un rééquilibrage des prix
Les prix à Toulouse ont commencé à baisser avant la crise pour arriver à un niveau plus réaliste. Depuis trois ans, l’immobilier à Bordeaux est plus cher que dans la « ville rose ». Pour la patronne de la Fnaim : « La modération relative du prix au m² dans Toulouse, par rapport aux autres villes françaises, s’explique par la diversité sociale et la mitoyenneté des profils de quartiers qui la composent ». »
Rendez-vous donc à l’automne pour les chiffres des notaires du 2nd trimestre 2011, qui devraient attester du ralentissement d’activité constaté par les agences toulousaines.
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