01
Déc
les Echos 1.12.09
Les prix de mise en vente des biens immobiliers, avant négociation, sont en moyenne en hausse de 0,6% en novembre, selon le site seloger.com. Une progression inédite depuis le début de l’année.
Des prix qui varient de +6% à -4%
Dix villes affichent des prix de mise en vente en hausse de plus de 2%, dont Paris, Montpellier et Toulouse. Les plus fortes hausses de prix ayant été observées par le baromètre Seloger.com à Lons-le-Saunier, Boulogne-sur- Mer et Briançon qui affichent des taux de progression supérieurs à 5% en trois mois. Côté baisses, les vendeurs de Rennes, Rouen, Laval et Mont-de-Marsan ont dû revoir leurs prétentions et alléger les prix de plus de 3%.
Les 10 plus fortes hausses
Villes | Évolution des prix de mise en vente sur 3 mois |
Lons le Saunier | +6,05% |
Briançon | +5,76% |
Boulogne sur Mer | +5,75% |
Auxerre | +3,72% |
Bourg en Bresse | +3,10% |
Paris | +2,46% |
Rodez | +2,44% |
Châlons en Champagne | +2,44% |
Toulouse | +2,37% |
Montpellier | +2,10% |
Source : seloger.com
La baisse des prix de l’immobilier a tendance à s’essouffler. Les grands réseaux d’agences immobilières, les seuls pour le moment à donner la tendance pour les promesses de ventes signées au troisième trimestre 2009, ont tous observé soit un léger recul des prix au 3ème triemstre de l’année ( -1% pour la FNAIM), soit même une certaine hausse des prix ( +3% depuis septembre, selon Laforêt Immobilier). Tous parlent d’une reprise, qu’ils qualifient encore de fragile, puisque dépendante de l’évolution de la situation économique et notamment du chômage.
Dans ce contexte, les prix affichés par les vendeurs pour les annonces immobilières sur le site seloger.com, sont eux aussi repartis à la hausse avec une augmentation de 0,6% en novembre. Rappelons qu’il s’agit ici non pas de l’évolution réelle des prix des transactions immobilières, mais de ceux demandés par les vendeurs, avant négociation, comme le précise effectivement notre lecteur Kiri1234 dans son commentaire, ce qui est très différent et beaucoup moins significatif. C’est cependant, nous semble-t-il, un des nombreux éléments à prendre en considération pour rendre compte de l’évolution du marché de l’immobilier .
« Une hausse de 0,6%, c’est du jamais vu cette année ! Si la tendance se poursuit, des villes comme Paris ou Lille pourraient afficher une performance proche de zéro, pour l’année 2009. Pour l’instant, sur un an glissant, les prix affichés restent en recul de 1 à 5% en moyenne, fait valoir Roland Tripard, directeur général du groupe SeLoger.com. Le marché immobilier semble redémarrer. Les clients reviennent, les transactions s’accélèrent, surtout sur les petites surfaces. Au point que plus personne ne s’étonne aujourd’hui de voir partir, en quelques jours, des biens sans défauts. Du coup, les prix affichés repartent à la hausse ».
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