28
Jan
Tous les réseaux immobilier y sont allés de leurs statistiques dès la 1er quinzaine de janvier à l’occasion des vœux du début d’année.
Alors, l’immobilier baisse t’il vraiment à Toulouse? Qu’en sera t’il en 2014?
Les prix ont effectivement baissé à Toulouse en 2013, de l’ordre de -2%. Cette donnée est à relativiser suivant les biens et le secteur :
1. Les biens de qualité, rares ou en hypercentre ont eux, toujours tendance à voit leur prix augmenter.
2. Les biens avec défaut, travaux ou dans un quartier peu recherché ont eux d’avantage baissé encore.
Ce qu’il est important de retenir, est qu’il s’agit bel et bien de moyennes, :c’est à dire que l’on constate d’importantes disparités entre les produits, les quartiers, et parfois même les produits, à l’intérieur d’un quartier.
Par exemple, sur le quartier de la Croix de Pierre, que nous connaissons bien, un appartement à rénover, sans parking, dans un immeuble des années 60, met 6 mois à se vendre, avec une décote de plus de 10%; tandis que sur le même quartier, plusieurs maisons rénovées se sont vendues en quelques jours et sans négociation de prix!
C’est en fait tout simplement, la loi de l’offre et de la demande accentue ces disparités, les biens les plus recherchés voient leur prix continuer à augmenter, alors que les biens les moins recherchés voient leur prix diminuer…
Pour ce qui est des biens « classiques » (ni en hypercentre, ni dans les quartiers peu demandés), les prix ont tendance à rester relativement stables, ce qui peut être considéré comme une bonne nouvelle car ils concernent une part importante du marché.
En 2014, la tendance devrait rester à la baisse des prix modérée (2 à 3 %)
Tous les indicateurs laissent à penser que la tendance va rester la même qu’en 2013 :
– Peu de transaction : ventes « forcées » : divorces, succession, déménagements…
– Demande stable : certains acquéreurs reportent leur projet, tant que la situation économique n’est pas plus encourageante (peur du chômage, manque de perspective).
– Taux de crédit avantageux : Il semble que les taux devraient se maintenir à des niveaux très intéressants. Cependant, toute hausse significative pourrait bloquer le marché pendant quelques mois.
Et pour 2015?
Standard and Poor’s « prévoit « dejà » la fin de la baisse des prix de l’immobilier pour l’année prochaine. Elle serait la cause du déficit de construction des années 2012, 2013 et 2014. Si ce scénario est probable, il est tout de même à prendre avec des pincettes, car il ne prend en compte qu’un des facteurs qui influence les prix de l’immobilier.
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